Que tu lui donnes un crayon et l’enfant bâtit sa maison.

DAC - Éric Doré

Architecture d'Intérieur

12, Chemin du Promarin - Le Cropt - 74230 Thônes

Tél. 04 50 02 56 87

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Email : dac1eric@orange.fr

 Expérience : 30 ans en France et à l'étranger.

-  Secteur géographique les vallées des Aravis.

-  Rénovation et neuf chalets traditionnels et contemporains haut de gamme, chalet bois de standing.

-  Coordonnateur SPS niv.II.

-  La réalisation de nos projets fait appel pour l'essentiel à des entreprises locales.

 Nos missions :

-  Avants projets sommaires, Avants projets définitifs

-  Dossier de permis de construire

-  Plan d'exécutions

-  Coordination des travaux, sélection des entreprises

-  Devis

-  Nous travaillons en respectant les normes environnementales en vigueur

-  Mise en œuvre d'installation énergies nouvelles

 Bureau d'étude :

-  Élaboration des esquisses en collaboration avec le maître d'ouvrage.

-  Intégration dans le site en collaboration avec le maître d'ouvrage.

-  Étude de sol : géotechnique.

-  Géomètre : topographie, découpage parcellaire...

-  Cabinet d'étude béton armé.

-  Nouvelles énergies : biodynamie, solaire, photovoltaïque, isolation nouvelle génération.

-  Construction normes HQE.

Upalinos était l’homme de son précepte. Il ne négligeait rien.

Il prescrivait de tailler de la planchette dans le fil du bois, afin qu’interposées entre la maçonnerie et les poutres qui s'y appuient, elles empêchassent l’humidité de s’élever dans les fibres, et bue, de les pourrir.

Il avait de pareilles attentions à tous les points sensibles de l’édifice.

On eût dit qu’il s’agissait de son propre corps.

Pendant le travail de la construction, il ne quittait le chantier.

Je crois bien qu’il en connaissait toutes les pierres. Il veillait à la précision de leur taille; il étudiait minutieusement tous ces moyens que l’on a imaginés pour éviter que les arêtes ne s’entament, et que la netteté des joints ne s’altère.

Il ordonnait de pratiquer des ciselures de réserver des bourrelets, de ménager des biseaux dans le marbre des parements, il apportait des soins les plus exquis aux enduits qu’il faisait passer sur les murs.

Mais toutes ces délicatesses ordonnées à la durée de l’édifice étaient peu de chose au prix de celles dont il usait, quand il élaborait les émotions et les vibrations de l’âme du futur contemplateur de son œuvre.

Il préparait à la lumière un instrument incomparable qui répondit, tout affectée de formes intelligibles et de propriétés presque musicales, dans l’espace où se meuvent les mortels.

Pareil à ces orateurs et à ces poètes auxquels tu pensais tout à l’heure, il connaissait, ô Socrate, la vertu mystérieuse des imperceptibles modulations.

Nul ne s’apercevait, devant une masse délicatement allégée, et d’apparence si simple, d’être conduit à une sorte de bonheur par des courbures insensibles, par des inflexions infimes et toutes puissantes ; et ces profonds, et rendues aussi impérieuses qu’elles étaient indéfinissables. Elles faisaient le  mouvant spectateur , docile à leur présence invisible, passer de visions et de grands silences aux murmures du plaisir, à mesure qu’il s’avançait, se reculait, se rapprochait encore, et qu’il errait dans le rayon de l’œuvre, mû par elle même, et le jouet de la seule admiration.

Il faut disait l’homme de Mégare, que mon temple meuve les hommes comme le meut l’objet aimé.

                                                                     Paul Valéry